✖ Age: 22ans
✖ Origine: Franco/Américaine
✖ Orientation: Inconnue
✖ Taille & Poids: 1,65m/52kg

Test RP !

J'étais arrivée récemment ici, alors je n'avais pas encore commencé à établir mes petites routines. Je connaissais que quelques rares personnes, mais rien de la ville et des habitudes des gens d'ici. Bref, je ne savais pas à quoi m'en tenir exactement. Il faisait beau ce matin-là, mais je n'avais pas envie de bouger. J'étais bien dans mon lit. Les rayons du soleil traversaient la mince épaisseur de rideau que j'avais dans ma chambre, chambre d'un blanc immaculé. Un blanc que l'on réservait habituellement aux hôpitaux, eh oui, les quelques personnes qui avaient entrer dans cette pièce me l'avait toute suite dis, mais bon. C’était mon choix après tout, c'était ma chambre. Le soleil eus finalement raison de mon obstination, je me levai. En chemise de nuit, je m'approchai de la fenêtre, j'avais envie de saluer ce traître qui m'avait éveillé beaucoup trop tôt pour un samedi matin. Je fis glisser les rideaux couleur crème sur le côté, découvrant mon ennemi matinal, puis du même coup j'ouvris de quelques centimètres la fenêtre. Un vent frais s'engouffrait dans ma chemise, je sus immédiatement que cette journée allait être très belle; beau soleil (ou pas) à l'horizon et puis, le vent aiderait à soutenir la chaleur. Tant mieux.

J'allai rapidement me doucher, j'avais envie de prendre l'air. Je n'étais pas quelqu'un du genre très bavarde avec les inconnus, je dois dire que j'étais gênée même, c'était l'un des mots qu'utilisaient souvent les gens pour me décrire; je commençais presque à le prendre comme un compliment. En sortant de la douche, je promenai mon regard sur la salle de bain. Discrète, tout comme moi. Je n'allais quand même pas passer toutes les pièces de l'appartement au peigne fin, ce matin. Toutes les pièces étaient originairement blanches, puis après venait du bleu pâle, du brun, du crème. Rien d'extravaguant, quoi. Je marchai, sans intérêt, vers ma chambre. Ce matin, rien ne me donnait envie et ce n'était pas du tout mon genre, j'allais remédier à la situation; marcher me ferait le plus grand bien. J'allai dans ma chambre, mettant une chemise blanche, tout ce qui a de plus normal, et un pantalon trois-quarts de couleur noir, ça ferait bien l'affaire. J'avais pris ma musique, geste d'adolescent qui ne m'avait pas quitté. Je n'essayais pas toujours de m'intégrer et avec le début de journée que j'avais eus, ce n'était pas ce qui m’attirait le plus aujourd'hui.

Puisque j'avais passé le plus clair de mon temps dans mon appartement depuis mon arrivée, l'absence de quelconque personne ne me parut pas si marquante, il était quand même tôt, environ 9hrs. Je pris un sac que j'enfilai en bandouillère, y glissant des livres et des cahiers. Je pris mes clés, m'assurant de barrer la porte, on n’est jamais trop sûr. Je sortis de la bâtisse, regardant avec intérêt les rues désertes qui m'entouraient. J'haussai simplement les épaules, vagabondant dans les rues avec ma musique sur les oreilles. J'observais les paysages, sans jamais y découvrir quelqu'un. Je ne m'inquiétais toujours pas, m'arrêtant dans un parc, totalement vide; lui aussi. Je m'assis au pied d'un arbre, sortant une brique de mon sac. Je lus dans cette position près d’une heure et toujours personne à l'horizon. C'était assez étrange, je dois dire. Je m'étais finalement levée, marchant vers la ville. Il devait se passer quelque chose d'important là-bas et puis, étant rarement sortie, je n'avais pas été mise au courant. C’était peut-être ça. Je finis par croiser des boutiques; ouvertes, mais vides. Était-ce vraiment possible? La ville était totalement morte, désertée de toute vie humaine. Les médias avaient peut-être annoncés qu'une météorite allait pulvériser la ville, donc tout ceux qui y vivaient avaient pris leurs jambes à leur cou et s'étaient enfuis? Pourquoi pas?

Je pris une grande inspiration, m'asseyant quelques minutes. Il fallait faire le point avant de perdre la tête. C'était impossible, l'histoire de la météorite, quand même, je lisais les journaux à tous les matins, alors je l'aurais bien su, non? Bien sûr. Je commençais sérieusement à avoir peur et surtout à regretter de m'être glissé hors de mon lit, ce matin. Je ne comprenais plus rien, peut-être était-je dans un de mes fameux cauchemars... Il fallait me réveiller, me pincer, peut-être? Ce n'est vraiment pas drôle, où se cachent les caméras? Non, il n'y avait pas de camera et me pincer n'avait servis à rien.

J'étais là, figée, silencieuse... Que faire de plus?..